"Tableau signé, présenté
en 1966 à l'exposition personnelle de l'artiste Peintures
en Relief (Paris, Galerie du Passeur, Mars-Avril 1966).
Une ébauche de cette peinture illustre le carton d'invitation au vernissage.
Ce même tableau, successivement exposé au Vingt-septième Salon de
Mai, à Paris, en 1971, est reproduit sur le Catalogue, p.23.
Cette oeuvre marque le point culminant des possibilités expressives
d'ORAZI dans la Peinture
de la Matière, à la recherche des <<valeurs
primaires>> d'un processus génétique de
la forme, considérée comme un véritable phénomène organique.
Dans ce tableau un tourbillon de matière dévoile la présence inquiétante
d'indéfinissables pulsions psychiques, qui ne tarderont pas à se manifester
dans la dernière grande période picturale de l'artiste (1968-1976),
là où la Ligne Circulaire
et la Spirale traduisent graphiquement les projections de l'inconscient."
Francesco Negri Arnoldi, Historien de l'Art à Rome
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"...ORAZI interroge la nature du monde...Refusant
toute symbolique, le peintre met à l'épreuve la pierre, la plante, l'air,
la lumière et s'acharne à vouloir retrouver, par les moyens propres
à la peinture, les processus d'évolution de la vivante matière...ORAZI
s'attache à réaliser un paysage élémentaire, à matérialiser les sourdes
pulsations qui en exaltent la structure...Arrachée à la préhistoire
de l'humanité, cette réalité palpitante, primordiale, nous parle aujourd'hui
un langage prophétique et nous engage à reconquérir l'immense champ
d'action de notre pouvoir créateur."
Raoul-Jean Moulin
Citation de:
ORAZI, Peintures en
Relief , Invitation au Vernissage,
Galerie du Passeur, Paris, Mars 1966.
" ORAZI. Lors du dernier Salon de Mai, j'avais
remarqué et signalé la forme inattendue que prenaient les dernières
recherches d'ORAZI. L'exposition qui vient de s'ouvrir à la Galerie
du Passeur montre qu'il ne s'agissait pas d'une métamorphose passagère,
mais d'une voie sérieuse et profonde dans laquelle ORAZI s'est engagé
tout entier.
La forme, la couleur ne lui suffisaient plus, il lui fallait le relief
pour accentuer au maximum ce que sa vision du monde comporte de baroque
et d'original... Couleur, matière, dessins se trouvent aujourd'hui exaltés
et poussés au paroxisme par le découpage en plans superposés et collés.
ORAZI pétrit la toile comme une terre glaise pour lui donner la vie...La
matière se soulève tantôt, comme la croûte terrestre et tantôt comme
des pétales de fleurs, des formes prolifèrent jusqu'à sortir des limites
du tableau pour envahir l'espace...Les bruns, les ocres, les gris dominent:
ce sont des terres, mais aussi des laves volcaniques, des écorces d'arbre,
des rocs, des montagnes..."
George Boudaille
Citation de:
ORAZI , Les Lettres Françaises, <<Les
Arts>>, 17 Mars 1966.
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Alpha-Oméga was shown
in 1966 at the Galerie du Passeur, in Paris and in 1971 at the XXVIIth
Salon de Mai, from April 29th to May 17th (catalogue p. 5 and reproduction
p. 23, painting n.109).
"Painting signed, presented in 1966 at the artists personal
showing Peintures en Relief
(Paris, Galerie du Passeur, March-April 1966).
A draft of this painting is on the invitation to the opening show. This
same painting, then shown at the Twenty-seventh Salon de Mai, in Paris
in 1971, is reproduced in the Catalogue, p.23.
This work marks the culminating point of ORAZIs expressive possibilities
in the Peinture de la Matière,
searching for the <<primary values>> of a genetic process
of the form, considered as a truly organic phenomenon.
In this painting a vortex of matter unveils the disconcerting presence
of indefinable psychic impulses, which would soon be manifested in the
last great pictorial period of the artist (1968-1976), there where the
Ligne Circulaire
et la Spirale graphically translate the projections of the subconscious.
Francesco Negri Arnoldi, Art Historian in Rome
"...ORAZI questions the nature of the world...Refuting
all symbolism, the painter puts to test the stone, the plant, the air,
the light and unceasingly wishes to find once again, through his own
means to painting, the evolution process of living matter...ORAZI tries
to realize an elementary landscape, to materialize the deaf pulsations
that exalt its structure... Torn from the pre-history of humanity, this
pulsing and primordial reality, today, speaks to us in a prophetic language
and commits us to re-conquering the vast field of action of our creative
power.
Raoul-Jean Moulin
Quotation in:
ORAZI, Peintures en Relief, Invitation
to the Vernissage, Galerie du Passeur, Paris, March 1966.
" ORAZI. During the last Salon de Mai, I noticed and pointed out
the unexpected form that ORAZIs last searches were taking on.
The exposition, which has just opened at the Galerie du Passeur, shows
that this was not a passing metamorphosis, but a serious and deep path
ORAZI has taken on completely.
The form, colors were no longer sufficient for him, he needed depth
to maximize the accent of his vision of the world, made up of Baroque
and of the original
Color, matter, drawings today are exalted
and urged to a paroxysm by the cuttings, superimposed and glued plans
Matter rises every once in a while, like the earths crust and
at times like the petals of flowers, shapes proliferate to the point
of going beyond the limits of the painting to invade space
The
browns, the ochres, the grays dominate: these are lands, but also volcanic
lava, trees, rocks, mountains
George Boudaille
Quotation in:
ORAZI, Les Lettres Françaises, <<Les Arts>>,
March 17th 1966.
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