"Ce portrait peint en 1953 environ, exposé
à Paris à la Galerie Marcel Bernheim (mai-juin 1954) et reproduit par
<<Arts>>,
Mai-Juin 1954, appartient à la série de toiles que l'on peut définir
du Cycle de la Sardaigne :
il s'agit de paysages et de personnages, du travail des hommes, que
l'artiste représente dans un style réaliste mais essentiel, grâce à
des formes simplifiées et définies par des surfaces de couleur homogène
et par une ligne de contour très nette.
Dans ce tableau on apprécie une recherche d'une grande évidence formelle
et d'une remarquable instantanéité de représentation qui place ce personnage
féminin, aux traits extrêmement caractérisés, dans le sillon de la tradition
de l'Arlésienne de Van Gogh et des Femmes Bretonnes de Gauguin."
Francesco Negri Arnoldi, Historien de l'Art à Rome
ORAZI. Vieille de Gavoï
"Cette exposition, qui montre des toiles datant de 1947 à 1953
rend compte de l'actuelle évolution d'ORAZI... Il a conservé aujourd'hui
son sens des valeurs équilibrées et sa solide science de la composition,
mais... le trait s'est assoupli, la couleur approfondie...
En même temps que la technique, le choix des sujets évoluait; tandis qu'autrefois il
s'attachait aux scènes de cirque et aux corridas, ORAZI peint à présent des scènes
rustiques: paysans, intérieurs de ferme, animaux domestiques, dresseurs. On aimera,
notamment, ses paysannes à la fontaine et ses portaits d'une psychologie très
fine."
Citation de:
ORAZI.
Galerie Marcel Bernheim., Arts, 26 Mai - Ier Juin 1954
ORAZI.
"L'ensemble présenté chez Bernheim comprend des peintures remontant
à 1947-1948, quelques études de têtes de paysans sardes et des toiles
récentes axées sur un même thème...Les oeuvres récentes pourraient avoir
pour titre général: <<Rencontres
de paysans en Sardaigne>>. Deux
cavaliers se croisent et échangent une parole, au détour du chemin
un chasseur débouche sur un paysage nouveau et s'arrête avant de repartir...Chaque
toile dit une ambiance, un instant du jour, un moment de la vie des
hommes. Avec la maîtrise des moyens, le sens humain s'affirme et l'art
d'ORAZI s'épanouit..."
Jean-Pierre *
Citation de:
Les Lettres Françaises, Mai-Juin
1954
*
Jean-Pierre Pietri
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